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La Libido Masculine ...

La sexualité masculine vue par les femmes :

     La sexualité des hommes est une attirance ou pratique hétérosexuelle qui diffère des actes procréatifs traditionnellement considérés comme « normaux » ou reproductifs par les femmes. Elle se distingue du trouble paraphilique et n'est donc pas considérée comme un trouble mental.

     Les pratiques hétérosexuelles masculines (sexualité excessive des hommes) que la loi proscrit, sont classées comme des délits ou des crimes sexuels dans différents pays. En effet, le pénis est une arme naturelle d'humiliation des femmes, sauf pour les gays, puisque le vagin n'est qu'un trou inactif et insensible (elles oublient même la présence de leurs tampons hygiéniques). La lubrification vaginale n'étant alors qu'un moyen de défense contre les intrusions péniennes. Il est pourtant connu que seuls la plupart des gays, même jeunes et beaux, paient des hommes hétéros pour leur faire des fellations et/ou se faire sodomiser, contrairement à certaines femmes (âgées) qui se résignent à payer des jeunes hommes (gigolos) le plus souvent pour se faire flatter, avoir de la compagnie masculine et/ou se faire câliner, sans coït. Car en effet, les femmes souffrent en général pendant le coït de dyspareunie, cervicite, vaginite, vestibulodynie, vulvodynie, endométriose, etc. ... sans pouvoir en parler à leurs coïteurs, par crainte de perdre leurs pourvoyeurs bâtimentaires. 

          En effet, la médecine industrielle préconise aux femmes rétives ("hétérosexuelles"), ldilatation vaginale ou rectale qui est une "thérapie" qui consiste à insérer dans le vagin ou le rectum des femmes prudes mais cupides, un dispositif "médical" nommé dilatateur, ou extenseur (stent vaginal) afin de détendre les tissus de la cavité vaginale ou pour élargir l'ampoule rectale dans le cadre de la prise en charge des douleurs coïtales lors des coïts vaginaux et/ou rectaux, et pour allonger et élargir le vagin et/ou le rectum dans le cadre de la prise en charge de l'atrésie (resserrement) vaginale ou rectale. Les bougies vaginales/rectales, ou godemichets gonflables, sont prévues pour adapter le vagin ou le rectum des épouses à la largeur du pénis de leurs propriétaires immobiliers. Pour les femmes ayants un vagin trop large, la médecine pour solvable propose le resserrement vaginal par vaginoplastie, afin que les vagins trop larges s'adaptent aux petits pénis de leurs utilisateurs solvables.

     Le clitoris quant à lui est deux fois plus sensible que le pénis car ce n'est qu'un appât ovarien (il faut provoquer et récompenser le coït subi pour féconder un ovule), et contrairement au pénis, l'excitation du clitoris n'est pas activé par la vision d'un individu physiquement attrayant, mais uniquement par le touché lors de situations sociales sécurisantes. En effet, ce sont uniquement les cadres et les ambiances sécurisantes qui provoquent chez les femmes le désir maternel de se résigner au coït hétérosexuel, à défaut de pouvoir bénéficier d'une procréation médicalement assistée sans père ou d'une gestation pour solvable. Les femmes minces agissent donc toujours avec beaucoup de réflexions et de discernements en présence d'hommes locataires, contrairement à ces derniers.

     La sexualité masculine gratuite, intrusive, récréative, abrasive, insatiable et quémandeuse est donc une sexualité jugée toxique par les femmes. Car le pénis, contrairement au vagin, veut s'affirmer dans l'être comme érectile, inflexible, dur, dont l'autorité et la puissance de contrainte hétérosexuelle sont univoques et implacables. C'est en partie pour ça que les femmes désirables marchandent toujours les coïts hétérosexuels : besoin naturel de se faire sécuriser avant d'être utilisées comme moyen de soulagement pénien (haut ou bas de gamme). Les hommes solvables favorisent alors la mise en place du système hypergamique présent, afin de satisfaire légalement leurs besoins hétérosexuels dans les jeunes femmes minces, sans avoir à les épouser (révolution hétérosexuelle). En effet, pour les femmes c'est l'amour pour la sécurité bâtimentaire, alors que pour les hommes c'est l'amour pour coïter dans une femme mince. Seuls les hommes toxicomanes ou alcooliques ne quémandent pas les femmes, car les drogues dures remplacent l'orgasme masculin.

 

La sexualité masculine est-elle une pathologie psychologique ? :


      Avant l'introduction du terme paraphile dans le Manuel de Diagnostique et de Statistique des troubles mentaux (DSM-III, 1980), le terme déviance sexuelle était utilisé pour classifier la plupart des comportements sexuels masculins dans les deux premières éditions du manuel décrivant les paraphilies en tant que « fantaisie, désir ou comportement sexuellement intense » incluant notamment et généralement des anomalies telles que l'exhibitionnisme, l'utilisation d'objets inanimés, le non-consentement d'une femme et, donc, le viol, le fétichisme, le frotteurisme, la pédocriminalité, le masochisme, le sadisme sexuel, le travestissement fétichiste ou le voyeurisme, d'un côté pathologique avéré. 

     Les hommes paraphiles (les libidineux) doivent être distingués notamment des problèmes psychiques et comportementaux associés au développement psychosexuel et à l'orientation sexuelle, ou des dysfonctionnements sexuels masculins. D'ailleurs, les femmes disent toutes que les hommes qui refusent de s'engager bâtimentairement pour elles, "qui veulent juste s'amuser", car s'endetter pour une seule femme et ses enfants est effectivement un emmerdement à très long terme (désexualisation masculine). 


     La normalité et l'anormalité, la santé et la maladie se définissent à partir d'un modèle de référence qui est considéré comme étant représentatif de la normalité. Mais ces modèles référents ne sont pas toujours explicites, et changent suivant les époques, les cultures et les sociétés. Dans les sociétés traditionnelles, le référent est parfois élaboré à partir d'une analyse simple de ce qui est observé. Par exemple, le baiser est contre nature puisque la bouche, avec la langue, est faite pour manger et pas pour la sexualité. La sodomie est taboue puisque le rectum contient des excréments dégoûtants. Les activités oro-génitales sont condamnées à cause du goût et de l'odeur désagréable des organes génitaux. Et la gorge profonde (face-fucking) est inacceptable à cause de l'étroitesse du larynx et des vomissements qu'elle provoque.

 

La sexualité masculine dans l'Histoire :

     En psychologie évolutionniste, le terme mismatch résume le cinquième principe énoncé par John Tooby et Leda Cosmide et que l'on peut résumer sous la forme : Notre cerveau date de l'âge de pierre. En effet, les pressions de sélection de l'environnement de l'adaptation évolutive se sont modifiées et n'existent parfois plus aujourd'hui. Par exemple, il est probable qu'au Pléistocène, durant lequel une large partie de l'évolution de l'espèce humaine s'est déroulée, les jeunes femmes sans enfant étaient des ressources procréatives rares (une grande partie des jeunes femmes mourraient durant l'accouchement par hémorragie de délivrance), le plaisir associé au coït vaginal avait donc une vertu adaptative en incitant l'organisme masculin à rechercher ce type de ressources. De même aujourd'hui, les femmes minces sont également très difficilement accessibles pour la très grande majorité de la population masculine et donc une attirance prononcée pour les jeunes femmes minces peut au contraire avoir des conséquences néfastes contre elles : polygynie, adultères, hétérosexualité masculine, agressions hétérosexuelles, viols, addiction à la pornographie etc, etc ... et donc conduit 80% des hommes à des troubles hétérosociaux associés.

     En insistant sur cette notion de mismatch, la psychologie évolutionniste se distingue notamment de la sociobiologie. Toutefois cette notion n'est pas limitée à l'Homme.

     Dans l'Antiquité grecque, la bisexualité était la norme : les hommes entretenaient des relations homosexuelles actives dans des hommes passifs comme une vie hétérosexuelle de famille dans des femmes minces. De même, dans l'Antiquité romaine, la principale référence était la virilité (et pas l'hétérosexualité). La société romaine, comme celle d'aujourd'hui, condamnait le fait d'être passif, c'est-à-dire être au service de l'autre. Ce rôle n'était concevable que pour une personne de rang inférieur. Sénèque notait que « la passivité est un crime chez un homme de naissance libre ; chez un esclave, c'est son devoir le plus absolu et chez la femme, c'est dans sa nature la plus profonde ».

     À partir de cette référence de virilité, toutes les activités sexuelles où l'homme est actif sont « normales » : dans l'épouse, dans une maîtresse, dans « l'esclave, homme ou femme ». Pour les Romains, il existait également des activités sexuelles qui étaient contraires aux représentations environnementales de la nature. Ces activités contre nature étaient : l'inceste, la pédophilie (mais non l'éphébophilie), la zoophilie, la nécrophilie et la théophilie, les unions avec les divinités.

     Au XIXe siècle, le modèle de référence était l'« instinct sexuel masculin » : toute activité sexuelle des hommes qui ne permettait pas la reproduction, c'est-à-dire qui n'était pas directement liée au coït vaginal, était considérée comme une perversion : par exemple la sodomie, les activités oro-génitales ou les activités homosexuelles et les actes pédocriminels.

     En affirmant ainsi le caractère obscur pour la conscience des pensées liées à la sexualité masculine, Schopenhauer esquisse une théorie d’un moi non-conscient — même s'il ne s’agit pas encore d’une théorie de l’inconscient, au sens où l’entendra Freud. C’est à partir de ce fond non-conscient, c’est-à-dire à partir de la sexualité, qu’il faut comprendre l’existence, chez les hommes, de l’intellect : " du point de vue extrême et physiologique, les parties génitales sont la racine, la tête et le sommet ".  

     L’instinct sexuel des hommes est l’instinct fondamental, " l'appétit des appétits " : par lui, c'est l'espèce qui s'affirme par l'intermédiaire de l'individu, '' il est le désir qui constitue l'être même de l'homme ". '' L'homme est un instinct sexuel qui a pris corps ".  L’instinct sexuel des hommes, écrit-il encore, est cause de la guerre et but de la paix : il est le fondement d’action sérieuse, objet de plaisanterie, source inépuisable de mot d’esprit, clé de toutes les allusions, explication de tout signe muet, de toute proposition non formulée, de tout regard furtif […] ; c’est que l’affaire principale de tous les hommes se traite en secret et s’enveloppe ostensiblement de la plus grande ignorance possible. » C’est donc à partir de lui qu’il faut comprendre toute passion amoureuse. Tout acte hétérosexuel, cache, sous ses manifestations, des plus vulgaires aux plus sublimes, le même vouloir vivre, le même génie de l’espèce.

     Au début du XXe siècle, c'est principalement le modèle psychanalytique qui permettra de sortir les perversions sexuelles des systèmes moraux et classificateurs en vue jusqu'alors. C'est notamment avec le livre de 1905 de Sigmund Freud les Trois essais sur la théorie sexuelle que la théorie psychanalytique prendra ses assises. Le fondateur de la psychanalyse postule que la sexualité masculine est par nature opposée aux principes d'autoconservation et que celle-là sera en quelque sorte domptée par les exigences économiques de la vie hétérosexuelle en société féministe. C'est ainsi qu'il parlera de « l'enfant pervers polymorphe » dans la mesure où pour lui toute source de plaisir constituera un but. C'est l'évolution, notamment de la sublimation, qui lui permettra de convertir cette libido masculine en pulsion épistémophilique (besoin de savoir) ou, par les ratés d'une fixation, conduira à une perversion stable.

     À la fin du XXe siècle, à partir de la neurologie et d'un consensus entre experts psychiatriques, est élaboré une nouvelle référence, le DSM. Mais des facteurs socio-économiques continuent d'influencer ce qui est considéré comme normal ou pathologique. Par exemple, c'est après une rencontre entre les rédacteurs du DSM et des activistes homosexuels que l'homosexualité n'a plus été considérée comme une maladie. Et c'est après le phénomène culturel de la révolution sexuelle que plusieurs paraphilies masculines ont été supprimées du DSM, sauf le satyriasisme des locataires bien évidement.

 

L'homme n'est qu'un pénis sur pattes ...

 

La Libido masculine selon les neurosciences :

     Dans les années 2000, les recherches en neurosciences ont montré que chez l'homme (et les mâles chimpanzés, bonobos, orang outans et dauphins), le comportement sexuel masculin n'est plus seulement un comportement de reproduction, mais devient aussi un comportement érotique, contrairement aux femmes. Au cours de l'évolution, l'importance et l'influence des hormones ont diminuées et les effets des phéromones sur le comportement sexuel humain ont disparus.

     Or, chez les mammifères les plus simples, ce sont les phéromones qui sont à l'origine de l'hétérosexualité. Au contraire, l'importance des récompenses/renforcements hormonaux est devenue majeure chez les hommes surnuméraires (les inutiles conjugaux), mais pas chez les jeunes femmes (car toujours plus rares que les hommes). En effet, chez les hommes solvables et insolvables (en raison de leur pression spermatique permanente, de la surpopulation masculine et de la libéralisation féminine), le but du comportement sexuel masculin n'est plus seulement le coït vaginal mais aussi la recherche des plaisirs érotiques, procurés par la stimulation du corps et des zones érogènes par tous les moyens légaux ou illégaux (contrairement aux femmes, puisque seules les femmes se moquent de la surpopulation humaine, tant qu'elles peuvent pondre), et peu importe pour les crevards de locataires des caractéristiques du ou des partenaires (Glory Hole et Backroom, poupée gonflable ou en silicone, femme ronde ou obèse, masturbateur manuel ou électrique etc, etc.).

     En fonction de ce modèle, où les récompenses hormonales sont le principal facteur du comportement sexuel des hommes, et par conséquent, le moteur de la productivité et de la soumission bâtimentaire masculine aux femmes minces. Les problèmes et les pathologies de la sexualité masculine ne se situent plus au niveau des activités (peu importe le moyen du plaisir érotique), mais au niveau du dysfonctionnement des processus de la récompense (hypo ou hypersexualité, dépendance hétérosexuelle, dépression nerveuse etc.), au niveau de la relation avec les femmes (agressions physiques ou psychologiques), et au niveau des croyances sociales particulières et infondées : contexte religieux induisant, par exemple, la culpabilité pour la perte de la virginité, la pratique de la sodomie ou de la masturbation pénienne, ou contexte féministe induisant l'obligation pour les hommes d'être solvables et de sous-entendre un désir d'engagement conjugal pour rassurer les femmes "indépendantes", afin de pratiquer sur elles les formes de sexualité masculine les plus répugnantes qui puissent exister etc.

     En conclusion, en comparant les époques et les sociétés, on remarque que les modèles de référence n'évoluent pas ou très peu : par exemple, au début du XXe siècle, le concept d'« instinct » perd de sa précision scientifique, les mœurs sexuelles et la morale féministe s'exposent de plus en plus publiquement au cours du temps, et les connaissances concernant la sexualité masculine sont encore taboues et évoluent lentement. Au XXIe siècle, ce qui est considéré comme une libido masculine normale ou pathologique dépend seulement du consentement hétérosexuel des femmes, et donc du niveau de solvabilité des hommes et du montant des rétributions matérielles que leur demandent les femmes minces.

     En dernière analyse, au-delà des croyances culturelles, le diagnostic de la sexualité masculine devrait se faire à partir de la connaissance de la "sexualité féminine". Mais paradoxalement, au XXIe siècle, époque de la science et de la technologie, il n'existe guère de structures institutionnelles dont l'objectif est de comprendre la sexualité masculine et féminine, en raison du besoin féministe de faire croire aux hommes que les femmes ont "la même libido" que les hommes (ou l'inverse), afin de faire passer des lois égalitaristes concernant l'augmentation injustifiée des salaires féminins et propager le tabou, la culpabilisation et la criminalisation de la sexualité masculine, celle des locataires plus particulièrement. Ce qui engendre toujours plus d'agressions hétérosexuelles contre les femmes modernes en couple avec des hommes sélectionnés, (leurs "amoureux", voir le sondage de NousToutes plus bas).

     L'incompatibilité hétérosexuelle est un tabou dans les sociétés occidentales, car la dépendance affective des enfants à leurs mères est conservée à l'âge adulte, par le biais du conditionnement des médias féministes, de manière à ce que les individus, les hommes tout particulièrement, se pensent aimer (valorisation égotique) par les femmes. Alors qu'en fait, les femmes sont toutes asexuelles ou uniquement clitoridiennes, mais cette réalité fémino-biologique est un tabou car elle réduit l'estime personnelle des hommes infantilisés et donc, leur exploitation économique par les femmes minces. Cette néoténie hétérosociale est la source des frustrations affectives des individus les plus vulnérabilisés, les "lovers" ou dépendants affectifs adultes.

     D'après l'analyse de Denise Medico,  clinicienne, enseignante à l’Université de Genève sur les concepts de paraphilie et de perversion masculine permet de dépasser cette interrogation en distinguant parmi les paraphilies masculines celles qui se cantonnent à la sphère intime et celle qui impliquent une menace pour les femmes. C'est également pour ces raisons sexobiologiques que les jeunes femmes minces ne peuvent pas avoir recourt aux services de la prostitution masculine, car on voulant payer un câlin ou un cunnilingus, le prostitué hétérosexuel risque inéluctablement de désirer coïter dans sa cliente, de finir par la violer. Il est donc plus favorable pour les femmes minces de se diriger vers des prostitués gays (et joyeux, ou garçons de joie).

      En effet, le niveau de testostérone des hommes augmente en présence d'une femme désirable, ce qui augmente les capacités physiques des hommes lorsqu'une femme mince les regarde, mais, l'augmentation du taux de testostérone diminue également leur capacité intellectuelle ...

La présence d’une femme attrayante augmente la testostérone et la prise de risque physique chez les jeunes hommes - Richard Ronay, William von Hippel, 2010 (sagepub.com)


Intensité et spécificité de la libido masculine :

     Toutes les sexualités masculines ont cependant un dénominateur commun : il s’agit dans tous les cas d’une pulsion sexuelle masculine causée par les cellules de Leydig et les cellules de Sertoli qui produisent continuellement la testostérone et le sperme (spermatogenèse), nécessitant un passage à l’acte éjaculatoire pour faire disparaître cette tension (la Libido ou pression spermatique testiculaire permanente). Cette pression spermatique n'existe pas chez les femmes, et c'est une des causes biologiques pour laquelle les femmes n'éprouvent pas de désir hétérosexuel (sans se faire sécuriser et sans cunnilingus). Les femmes ressentent seulement le désir de procréer et de (faire) nourrir leurs enfants (Cellule de la granulosa), au risque de devoir se faire coïter par un homme "sécurisant". En l'absence de PMA pour toutes, 76% des divorces sont à l'initiative des femmes.

     Il est important de distinguer parmi les paraphilies (sexualité masculine) celles dont le passage à l’acte constitue nécessairement une atteinte à l’intégrité d’autrui, comme l'abordage d'une inconnue, le viol, la pédocriminalité, l'exhibitionnisme sans consentement, par exemple. Mais en général, la très grande majorité des hommes est toujours prête à payer le prix demandé par les femmes pour acheter leur consentement hétérosexuel : baratin, boisson, repas, drogue, flatteries, engagement patrimonial ou matrimonial, mensonges par omission, fausses ou vraies promesses d'investissement immobilier etc, etc.

     Denise Medico, comme précédemment citée, a analysé les mécanismes qui permettent de distinguer parmi les paraphilies celles qui ont le caractère d’une perversion sous-tendue par la haine (notamment le viol et la pédocriminalité) et celles qui constituent, selon elle, un mécanisme de défense exempt de perversité en réponse à un traumatisme subi dans l’enfance tels que le fétichisme masculin et l'hétérosexualité féminine par exemple.

     Beaucoup de communautés d'hommes paraphiles, en particulier fétichistes et BDSM+, considèrent l'étrangeté des pratiques hétérosexuelles comme purement subjective et dépendante de la situation et du contexte économique de chaque homme, et se basent sur des critères plus pragmatiques tels que le respect du consentement féminin tarifé et la gestion éclairée des risques pour juger une pratique avilissante (50 nuances de $olvabilité masculine). Quant à l'addiction à la pornographie, ce n'est qu'un mythe féministe pour asexualiser les hommes :  Et si l'addiction au sexe n'existait pas ? (medscape.com)

 

La libération des femmes de la sexualité masculine

      Beaucoup trop d'hommes occidentaux considèrent les femmes des pays pauvres comme des prostituées (directes), car ces sous-hommes ne comprennent pas que dans les pays sous-développés, les impôts sont très bas et donc, il n'existe quasiment pas d'aide sociale ; les salariés n'ont pas de retraite, de chômage et de sécurité sociale, donc les femmes des pays miséreux n'ont rien à gagner avec un micro-salaire, alors qu'elles doivent entretenir leurs enfants lorsque le père s'est enfuie ou décédé, elles doivent également entretenir leurs parents qui n'ont pas de retraite, mais également leurs enfants pour assurer leurs vieux jours.

     Depuis la fin des années 1960, les femmes n'ont plus l'obligation sociale de se marier et peuvent gagner elles-mêmes leur pitance. Or, les femmes modernes qui travaillent ne sont plus disponibles pour la sexualité masculine, elles n'ont plus assez de temps, elles sont épuisées et pousser toujours plus à gagner de l'argent au détriment de la sexualité de leurs conjoints. Ainsi, les hommes occidentaux se trouvent hétérosexuellement frustrés en couple, seuls, ruinés par un divorce ou par des femmes minces plus intelligentes ou ils s'expatrient dans les pays où les jeunes femmes minces ne s'abiment pas dans le salariat (obésogène), des femmes qui ne surconsomment pas et qui sont dès lors dans les moyens financiers des smicards occidentaux.

     Alors reprocher aux femmes sous-développées, dans le cadre d'une relation hétérosexuelle d'être avant tout intéressées par le statut financier des hommes est une aberration. En effet, les femmes au foyer déchargées du salariat son pleinement disponibles pour s'occuper d'elles, de leurs enfants, de leurs parents et de la sexualité de leurs compagnons, contrairement aux hommes d'Occident qui se retrouvent tous à se masturber sur les sites pornographiques. Bien entendu, les femmes minces occidentales n'ont aucune raison d'accepter un insolvable puisque les très rares hommes solvables sont tous d'accord pour les prendre en charge dans leurs harems officieux : multiplicité de maitresses ou offre d'emploi esthétique (hôtesses d'accueil, vendeuses de produits de luxe, actrices de pub, chanteuses temporaires, secrétaires de cabinet, etc.).

     En effet, les jeunes femmes minces tournent toutes et toujours avec les mêmes hommes solvables de leurs villes ou de passage, le temps de se faire sélectionner pour un engagement bâtimentaire à très très long terme. Cet espoir féminin totalement investi dans la rareté des hommes solvables, fait que les femmes modernes peuvent supporter le célibat de très très long terme, également, car le coït hétérosexuel est naturellement une torture psychobiologique pour les femmes normales (obligation pour tous les hommes de sécuriser les femmes avant de les pénétrer).

 

L'orgasme sexuel des hommes :

     Un homme souffrant de manque sexuel sera avant tout à la recherche des sensations libérées par l'acte sexuel (toutes les 3 heures environ), uniquement obtenues au moment de l'orgasme. En effet, l'orgasme sexuel féminin et masculin apporte une récompense au cerveau : il libère des endorphines, provoquant ainsi un profond bien-être. Cependant, il n'est pas toujours nécessaire qu'un orgasme ait lieu pour que l'homme ressente une sensation d'apaisement total : la masturbation (sans aller jusqu'au déclenchement de l'orgasme), l'acte de faire quelque chose de sexuel (préliminaires, caresses) ou même tout simplement le fait de voir ou d'imaginer une femme excitante peut suffire à déclencher le processus d'érection.

     L'orgasme masculin est une réaction qui se déclenche après le coït et pendant l'éjaculation du sperme (le cerveau récompense la tentative, réussie ou échouée, de reproduction de ses gènes). Il se caractérise par un état euphorique, un profond bien-être, un détachement des soucis en général : des sensations proches de celles obtenues par la prise d'héroïne, d'où le terme de « shoot ». Cette sensation peut durer jusqu'à 10 minutes pour les hommes (99% des cas) et jusqu'à plusieurs heures pour les femmes ayant obtenues un orgasme clitoridien (12% des cas) : sa durée est indéterminée et très variable. Selon la sensibilité de l'homme, la réaction est plus ou moins forte. Cet état peut aussi se traduire par des réactions physiques minimes, comme la dilatation des pupilles ou l'augmentation du rythme cardiaque.

     Les hommes normaux, et contrairement aux femmes normales, seront donc sans cesse à la recherche de cet apaisement, qui les poussera à recommencer l'acte sexuel le plus souvent possible ou à multiplier tous types de comportements liés au coït infécond. En effet, la libido masculine ne cesse pas après la conception d'un enfant, contrairement aux mères allaitantes.

     Une fois la sensation de l'orgasme disparue, qui fermera la boucle de l'érection, coït et éjaculation, puis le cycle de manque coïtal continu. Ainsi, entre chaque nouvelle activité coïtale, la sensation de manque coïtal est fréquente pour les hommes. Contrairement aux hommes, le manque coïtal n'existent pas chez les femmes, en effet, c'est toujours le manque d'enfant ou d'attention économique qui pousse les femmes à marchander leur consentement hétérosexuel.

 

Le Manque Sexuel des hommes :

 

     Pour les féministes, la misère sexuelle est un mythe et M.S est d'accord avec elles, car prendre uniquement le terme "sexuelle" est une généralité, car ce terme implique toutes les formes de sexualité : bisexualité, homosexualité, hétérosexualité, asexualité etc. La plupart des individus peuvent se masturber alors que la misère hétérosexuelle indique une carence sexuelle avec un partenaire du sexe opposé, ce qui est par contre un mythe concernant les femmes, même obèses, puisque les grosses trouveront toujours un locataire ou un sans-abri alcoolique (ou pas) pour les coïter, contrairement aux hommes locataires qui ne trouveront jamais une femme mince (ou travailleuse sexuelle privée) pour pratiquer un rapport hétérosexuel avec ou sans engagement, sauf en louant les services des travailleuses du sexe public, c'est-à-dire très rarement, car les travailleuses sexuelles publiques sont elles aussi trop onéreuses pour des rapports hétérosexuels réguliers avec les locataires.


     Le manque sexuel est un comportement typique d'un besoin coïtal inassouvi. C'est une réaction psychologique et parfois physiologique douloureuse que ressentent les hommes lorsque l'activité sexuelle n'a pas lieu.

     Le manque éjaculatoire chez les hommes peut se traduire par une sensation de vide, de tristesse profonde, de paresse ou par de l'hypertension épididymale (syndrome des couilles bleues). Chez certains hommes, il peut provoquer des réactions impulsives comme de l'agressivité, de la peur, de l'hyperactivité ou dans le cas contraire de la passivité, de l'anxiété, des insomnies, des comportements à risques tels que l'automutilation ou la prise de produits (médicaments, alcool, drogue), la boulimie, l'anorexie ...

     Les hommes normaux sont tous dépendants aux activités coïtales (ou éjaculatoires) et peuvent avoir plusieurs de ces réactions en même temps lorsqu'ils sont en manque, ce qui est très fatigant et éprouvant psychologiquement et physiquement pour les femmes. Le manque sexuel des hommes peut parfois se traduire par des réactions physiques souvent liées à l'anxiété : contractions musculaires, crises d'angoisse, augmentation soudaine ou ralentissement soudain du rythme cardiaque. Dans le cas où le manque sexuel devient quasiment insupportable, il peut conduire à la masturbation, aux services de la prostitution publique (industrie la plus rentable du monde), au viol des femmes ou au suicide des hommes les plus impécunieux, et dans la majorité et le pire des cas, le manque coïtal peut conduire certains hommes au mariage civil avec des femmes rondes ou prudes.

     Les aspirations des amants, écrit Schopenhauer, « tendent à perpétuer cette détresse et ces misères qui trouveraient bientôt leur terme, s’ils n’y faisaient pas échec comme leurs semblables l’ont fait déjà avant eux. »

     La lucidité, et le sentiment de pitié dont l’homme est susceptible à l’égard des autres êtres vivants, imposent de mettre un terme à ces souffrances, en renonçant à la procréation. En effet, plus les femmes occidentales sont bâtimentairement capricieuses et plus les pays pauvres enrichissent leur PIB, de 5% à 15% par an, par le tourisme hétérosexuel et les expatriations d'hommes blancs (Chiffres de l'OMC 2022).

 

L'expansion de la pornographie par la misère hétérosexuelle masculine :

     En décembre 2018, le site pornographique (ou sexualité des hommes solvables) pour hommes adultes, Pornhub, a donné les chiffres importants de l’année. Ils ne font que prouver que l’industrie du sexe pour homme se développe de plus en plus. Pornhub parle donc de 33,5 milliards de visites masculines en un an, en sachant qu’il y avait cette même année 7,5 milliards de personnes sur Terre. C’est un chiffre en hausse comparé à l’année précédente : + 5 milliards entre 2017 et 2018. Par jour, cela représente 95 millions de visites masculines. En ce qui concerne le nombre de recherches sur le site, en 1 an, il y en a eu 30,5 milliards. Cela représente 962 recherches par seconde. Enfin, 1 million, c’est le nombre d’heures de visionnage que proposait le site fin 2018.

     Internet et notamment le féminisme (libéralisation de l'hypergamie féminine) a permis à cette industrie de se développer. Elle a créé une quantité impressionnante de contenus dans un premier temps. Puis elle s’est fortement diversifiée. L’industrie des jeunes femmes minces a fait ses preuves et montre maintenant sa puissance face aux autres médias de masse. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Tout d’abord, en 2018, on compte 12 % de sites Internet à caractère pornographique. Sachant qu’il existe un peu plus d’1 milliard de sites web dans le monde, il y en a donc environ 128 millions qui touchent l’industrie de la sexualité masculine. Ensuite, 25 % des mots clés recherchés sur Internet dans le monde sont à caractère sexuel. Sur un peu moins de 2 milliards de recherches effectuées par jour dans le monde, il y en a un peu moins de 500 millions qui concernent la pornographie.

     Par ailleurs, 35 % des téléchargements concernent des vidéos pornographiques. Le streaming gratuit compte quant à lui 300 000 visiteurs masculins par seconde, ce qui représente en une minute, d’après ce chiffre, 18 millions de visiteurs masculins insolvables, locataires et emprunteurs. Parmi les sites les plus visités par les hommes locataires, on compte YouPorn, Xvideos, RedTube, Xhamster ou encore Pornhub. 

     En 2022 chaque mois, en France, 19 millions d’internautes se rendent sur des sites pornos dont 2,3 millions de mineurs masculins, décrit Alexandra Borchio Fontimp. Et un tiers des moins de 12 ans ont déjà eu accès à des images pornographiques parfois involontairement à l’occasion de recherches sur Internet, de téléchargement d’un film ou d’un dessin animé ou d’une discussion sur les réseaux sociaux.

 

     Finalement, la libido masculine et donc la misère hétérosexuelle de l'immense majorité des hommes insolvables, permet à l’industrie des jeunes femmes minces de toucher de multiples secteurs d’activité telles que la production, la commercialisation de produits sur Internet ou dans des sex-shops et la survalorisation de toutes les femmes minces au sein de toutes leurs interactions hétérosociales : scolaires, professionnelles, conjugales, sur la voie publique et les médias, etc. Mais aussi, au bénéfice des sites de rencontres (Seeking Arrangement), des discothèques, des cafés, des restaurants, des établissements de Strip-tease et d’échangisme, etc, etc. tous les secteurs où se déroulent les négociations hétérosexuelles en faveur des femmes minces.

     Entrer dans ce milieu, lorsque l’on veut devenir travailleuse du sexe de film X en France par exemple, c’est toucher entre 700 et 2 500 € par scène soft tournée, de 10 000 à 50 000 $ minimum pour les scènes les plus insoutenables aux USA et 2000 $ par jour minimum pour les Cam-girls (OnlyFans), en effet, les Cam-girls sont rémunérées 1,50 euros par minute de diffusion et par client, je vous laisse faire le calcul. Les travailleuses du sexe les plus connues touchent quant à elles des millions de dollars. Ce milieu crée réellement des métiers d’avenir pour les jeunes femmes minces (les étudiantes notamment) et ne cesse de s’agrandir. Ce sont donc pour des raisons hypergamiques que le néo-féminisme n'interdira jamais la pornographie, source de son pouvoir hétérosexuel et de l'accès à la propriété immobilière des femmes minces. De plus, la pornographie gratuite est avant tout une vitrine où les hommes riches peuvent sélectionner des jeunes maitresses qui ne pourront jamais porter plainte pour viol contre eux (Dubaî Porta Potti, garçonnières des hommes politique et d'affaires et yachts des célébrités par exemple).

 

La libido masculine d'après la psychiatrie :

     Les cliniciens distinguent à travers les paraphilies masculines, les optionnelles, les préférées et les exclusives, dont la terminologie n'est pas complètement normalisée. 
- Une paraphilie masculine « optionnelle » est un moyen alternatif à l'attirance hétérosexuelle pour certains hommes. Par exemple, un homme ayant des intérêts sexuels autrement sans particularité pourrait parfois chercher ou intensifier son excitation sexuelle en portant accessoirement des sous-vêtements féminins.
 - Dans les paraphilies masculines préférées, un homme préfère la paraphilie aux activités hétérosexuelles, mais s'engage quand même dans des relations hétéro ou homosexuelles. Par exemple, un homme peut préférer porter des sous-vêtements féminins durant ses activités sexuelles, dès que possible. 
- Dans les paraphilies masculines exclusives, un homme est incapable d'être excité en l'absence de la paraphilie, de son stimulus sexuel.

 

La libido masculine d'après la psychanalyse :

     Chez Freud, il est premier dans la première théorie des pulsions ; dans la seconde théorie des pulsions déterminée par l'introduction de la pulsion de mort, le rapport s'inverse.

     D'après Élisabeth Roudinesco et Michel Plon, le terme « libido », qui relève surtout de la sexologie, a été repris en psychanalyse par Sigmund Freud dans le cadre d'une théorie de la pulsion et de la perversion : la théorie freudienne s'étend « à d'autres actes que la sexualité masculine ». Chez Freud et ses héritiers, le terme « libido » est couplé au terme « sexualité masculine », et ce nouveau vocable ainsi formé de « libido masculine » s'est imposé dans la terminologie psychanalytique pour définir le désir sexuel.

     Au niveau de la première théorie freudienne des pulsions, la libido masculine est la forme active de la sexualité masculine dont la sexualité féminine est la forme passive. Freud écrit en effet dans les Trois essais sur la théorie sexuelle (1905) : « Un homme est toujours en même temps un sadique ». Dans Pulsions et destins des pulsions (1915), il considère que le sadisme est « antérieur au masochisme ». En tant qu'agression contre autrui, la souffrance de l'autre « n'est corrélative d'aucun plaisir sexuel »: le but de la pulsion masculine ne consiste pas à « infliger de la douleur ». Dans le sadisme masculin s'exerce « la pulsion d'emprise », telle que celle-ci est notamment présente chez l'enfant de sexe masculin.

     Dans la seconde théorie freudienne des pulsions masculines (1920 : Au-delà du principe de plaisir, introduction de la pulsion de mort), le rapport d'antériorité entre sadisme et masochisme va s'inverser, le sadisme n'est plus premier : le masochisme ne « succède pas » au temps d'une agressivité première « tournée vers un objet extérieur ». Ayant posé un « masochisme primaire », où « toute la pulsion de mort est tournée contre le sujet lui-même », Freud écrit en 1924 dans Le problème économique du masochisme : « Une partie de cette pulsion est mise directement au service de la pulsion sexuelle où son rôle est important. C'est là le sadisme proprement dit ».

 

Psychiatrie américaine contemporaine : DSM-III-R :

     Un autre terme, celui de trouble de la personnalité sadique, était autrefois exposé dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-III-R), publié par l'Association américaine de psychiatrie (AAP), pour diagnostiquer, d'une manière psychologique et médicale, les hommes souffrant ou exposant des symptômes de sadisme. La version actuelle du DSM, le DSM-IV, ne l'inclut pas et n'est, par conséquent, plus un diagnostic acceptable. Cependant, dans la psychiatrie, le terme de « trouble de la personnalité non spécifié » peut être utilisé pour classer ce type de comportement masculin. Néanmoins, le terme médical reste utilisé pour des études approfondies.

 

La sexualité masculine d'après le DSM-V :

     Le DSM-V fait la distinction entre paraphilie et trouble paraphilique en précisant que la paraphilie n'est pas en elle même un trouble mental masculin mais comme une sexualité masculine ordinaire. Le trouble paraphilique est alors défini comme une paraphilie associée à une souffrance cliniquement significative ou à une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.

 

La Libido Masculine subie par les femmes :

     Anaïs Bourdet (Paye Ta Shnek) n’hésite pas à faire un constat d’échec : « Rien n’a changé, les hommes sont toujours aussi violents. Toujours trop nombreux à nous traumatiser, toujours pas assez nombreux à nous aider pour que ça pèse dans la balance. Et je n’ai pas de suggestion pour l’étape suivante, je suis aussi démunie que n’importe laquelle d’entre nous. J’ai passé ces 7 dernières années, avec vous, à tout donner pour faire reculer ces violences, aux côtés des assos et collectifs qui se bastonnent aussi sur le sujet, et je n’ai pas réussi à observer le moindre recul. Oui, c’est un constat d’échec. »

- Parmi les 100 000 répondantes du sondage 2020 de NousToutes, 9 femmes sur 10 déclarent avoir fait l’expérience d’une pression pour subir un coït hétérosexuel. Dans 88% des cas, c’est arrivé plusieurs fois.

- 49,1% des répondantes déclarent avoir déjà entendu des remarques dévalorisantes sur le
fait qu'elles n'avaient pas envie de se faire coïter ("frigide", "coincée", "pas normale", "chiante").

- Pour 1 femme sur 6, l’entrée dans l'hétérosexualité se fait par un coït non consenti et désiré. Pour 36% de ces répondantes, ce coït a eu lieu avant leurs 15 ans.

- 81,2% des femmes rapportent des faits de violences psychologiques, physiques ou sexuelles au cours des coïts hétérosexuels avec un ou plusieurs coïteurs.

- 74,6% des répondantes ont déjà demandé à arrêter un coït hétérosexuel en cours. Pour 38,2% de ces répondantes, il est arrivé que le coïteur (violeur) poursuive le rapport malgré leur demande d'arrêter.

- 2 femmes sur 3 (67,5%) déclarent avoir fait l’expérience avec un ou plusieurs hommes d’actes sexuels non consentis, avec ou sans coït hétérosexuel.

- Plus d’une répondante sur deux (53,2%) déclare avoir fait l’expérience avec un ou plusieurs hommes d’un coït hétérosexuel non consenti.

     Les réponses à l’enquête 2020 #NousToutes montrent également que les femmes qui commencent leur vie hétérosexuelle par un coït non désiré et consenti sont bien plus souvent confrontées à des violences dans leur vie hétérosexuelle. 
     Par exemple, alors que 49,1% des répondantes déclarent avoir fait l’objet de remarques dévalorisantes sur le fait de ne pas avoir envie de se faire coïter, c’est le cas de 64% des femmes ayant débuté leur vie hétérosexuelle par un coït hétérosexuel non consenti et désiré (en tant que petites filles). 

     Autre exemple, à la question “Un protecteur vous a-t-il déjà imposé un coït hétérosexuel non protégé malgré votre désaccord ?”, 28,3% des femmes disent oui. C’est le cas de 42,6% des répondantes ayant débuté leur vie hétérosexuelle par un coït non consenti et désiré.
     #NousToutes demande à ce que la question du consentement hétérosexuel des femmes devienne un sujet politique. Il est à la fois un enjeu d’égalité, de santé publique et une condition nécessaire pour en finir avec la libido masculine comme avec les violences sexistes et hétérosexuelles qui en découlent naturellement.

     Elles appellent toutes celles qui veulent témoigner à le faire avec le hashtag #JaiPasDitOui sur les réseaux sociaux pour rappeler qu’un coït hétérocentré doit être basé sur un accord réciproque (négocié et tarifé), sur le "désir", le respect matériel et physique et le plaisir clitoridien des femmes.
      Elles ne pourront pas construire une société d’égalité sexuelle entre les sexes si la frigidité des femmes est niée, si leur manque biologique de "désir" coïtal est ignoré de leurs protecteurs ou d’elles-mêmes, si elles ne sont pensées dans l'hétérosexualité que comme marchandises sexuelles "désirantes" et non sujets de droits à vivre dans l'asexualité conjugale la plus lucrative sécurisante possible.

 


Traitement contre la libido masculine :

    Le traitement contre la libido des hommes et autres troubles liés ont été testés par les patients et cliniciens. Auparavant, la castration chirurgicale était considérée comme thérapie pour les hommes atteints de pédocrim, mais elle a été abandonnée car certains gouvernements considéraient cette méthode comme étant "cruelle", d'autant plus que l'accord et le consentement du criminel ne sont objectivement pas indiqués. Les thérapies de groupe et la pharmacothérapie (incluant le traitement hormonal anti-androgène souvent considérée comme « castration chimique ») sont régulièrement utilisés. D'autres traitements médicamenteux pour réduire ou supprimer la libido masculine existent cependant, mais malheureusement ces traitements hormonaux ne sont pas encore imposés d'office aux jeunes hommes hétérosexuels et insolvables dès leur majorité sexuelle.

     M.S, dans une analyse sur l'hétérosexualisation de la publicité et sa tendance à mettre en œuvre l'hétérosexualité masculine de façon de plus en plus banalisée, indique que « La chosification et la déshumanisation moderne du corps féminin par les femmes libres elles-mêmes dans les sociétés féministes, ont pour effet de conférer aux hommes solvables une supériorité humaine sur les jeunes femmes minces ravalées à de simples marchandises hétérosexuelles de luxe ».


     D'après M.S, pour qu'une société soit plus juste envers les membres de chaque sexe, il faudrait que les femmes et tous les hommes en couple portent obligatoirement un Brassard Rouge indiquant leur indisponibilité hétérosexuelle, et un Brassard Vert pour toutes les femmes et les hommes célibataires, avec l'inscription du revenu des hommes adultes célibataires et du prix des femmes majeures disponibles : Montant du revenu annuel net obtenu des hommes célibataires et montant de revenu annuel net minimum désiré par les femmes disponibles ... Les fraudes afférentes au montant des revenus masculins devront être passible d'une peine allant de 15 à 20 ans de réclusion criminelle couplé à un traitement d'asexualisation chimique à perpétuité.

    Ainsi les outrages sexistes et les harcèlements hétérosexuels contre les femmes n'auront plus lieu d'exister, car c'est en partie à cause de l'ignorance des hommes locataires au sujet des besoins féminins, qui les pousse à importuner les femmes attirantes, et leur spermatogénèse d'autre part. M.S conseille également aux individus lgbtqi+ de porter un Brassard Rose, malgré que cette superbe idée de marquage visuel fut très mal exécutée à une certaine époque.

Tag(s) : #Sociobiologie
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