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La vraie force du Solvable ...

La vraie force du Solvable ...

     La violence est l’utilisation de force ou de pouvoir, physique ou psychique par les hommes, pour contraindre, dominer, tuer, détruire, endommager ou violer les femmes. Elle implique des coups, des blessures, de la souffrance, ou encore la destruction de biens humains ou d'éléments naturels.

     Selon l'OMS, la violence est l'utilisation intentionnelle de la force physique ou de menaces à l'encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d'entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès.

 

La violence masculine et la testostérone :

     Il y a unanimité dans les études scientifiques sur le rôle de la testostérone dans la violence et le désir sexuel (libido) chez les hommes, dont une très grande majorité d'entre elles présentent effectivement une forte influence de la testostérone sur le désir sexuel masculin et sur la prise de masse musculaire.

     Une étude suggère cependant qu'il y a effectivement des corrélations significatives entre la testostérone et le désir sexuel chez l'homme avec une corrélation entre fréquence de masturbation pénienne et désir sexuel. Dans cette même étude, on a observé que les femmes possédant un fort taux de testostérone sont beaucoup moins intéressées par l'hétérosexualité et la maternité (lesbiennes masculinisées) que les hommes, mais sont davantage intéressées par la masturbation clitoridienne.

     Son rôle dans l'activité sexuel et l'agressivité est établi chez les hommes. En effet, la testostérone est associée à une augmentation de l'agressivité sexuelle masculine, notamment l'agressivité territoriale chez les animaux. La testostérone est également associée à la compétition hétérosociale et aux comportements de dominance. Elle augmente durant l'anticipation d'activités sportives et après la victoire. Elle accentue aussi la réaction autonome aux visages menaçants. Elle produit aussi une réduction des réactions de peur et de stress chez les hommes. Elle réduit le réflexe de sursaut et l'orientation aux stimuli aversifs. Elle réduit également la réponse hormonale au stress compétitif et augmente le stress hétérosexuel en présence de femmes attrayantes.

     En effet, le niveau de testostérone des hommes augmente en présence d'une femme désirable, ce qui augmente les capacités physiques des hommes, et inversement, l'augmentation du taux de testostérone diminue leur capacité intellectuelle.

 

Les hommes doivent pouvoir être dangereux :

     Selon Jordan Peterson, psychologue clinicien et grand conférencier, les hommes doivent être capables d'être dangereux et non pas inoffensifs : '' Les hommes doivent être compétents et dangereux parce que c'est l'alternative à être faible, être faible n'est pas une attitude efficace. Parce qu'être violent rend les hommes compétents car la vie est un processus difficile et dangereux et on est pas préparé aux difficultés de la vie jusqu'à ce que des évènements terribles nous arrivent.

     Pouvoir être dangereux ne veut pas dire être cruel et injute. Ceux qui ont une épée et savent l'utiliser mais qui la garde dans le fourreau sont les meilleurs chefs. Les hommes doivent être puissants et respectables et ensuite équitables, et dans cet ordre. Pouvoir être dangereux et juste n'est pas la même chose que d'être naïf, faible et inoffensif - c'est ce que les jeunes hommes sont encouragé à devenir par le néoféminisme, et c'est une trés trés mauvaise idée parce qu'être naïf, faible et inoffensif veut dire que l'on ne peut pas supporter les tragédies de la vie, qu'on ne peut pas supporter les responsabilités de l'existence et on devient trés vulnérable.  

     Pouvoir être dangereux peut en effet insinuer de pouvoir menacer ou brutaliser quelqu'un, mais aussi, que l'on est pas obligé de le faire si nous sommes capable d'être juste et de savoir maîtriser nos émotions. Si l'on est incapable d'être violent, utiliser la violence n'est pas efficace. Les hommes qui pratiquent les sports de combat savent mieux se maîtriser et ils évitent d'agresser sans raison valable. C'est encore plus difficile d'être dangereux et équitable que d'être inoffensif et équitable." 

 

La violence féministe :

     Historiquement, c'était pour protéger les femmes de la violence masculine que le Patriarcat a donné le droit aux femmes de pouvoir rester au chaud dans le foyer paternel, puis marital, pendant que les hommes sortaient du foyer pour risquer leur vie, ou mourir pour entretenir et protéger leur famille (privilège de se faire tuer à la place des femmes). Même aujourd'hui, en Occident, les femmes veulent des hommes qui leur procurent un foyer confortable et sécurisant, sans prendre le risque de sortir seules en pleine nuit dans des quartiers difficiles, car la violence masculine des insolvables célibataires est et sera toujours omniprésente, sauf pour les très rares hommes solvables heureux en couple qui n'ont pas besoin d'être violents pour accéder aux femmes minces. Depuis un siècle, les femmes modernes désirent sortir du foyer pour travailler au même titre que les hommes, être égales aux hommes pour entrer en concurrence contre eux, même dans la servitude volontaire, mais certainement pas égales dans la pénibilité du travail et les compétitions sportives. En 2019 en France, il y a eu 970 meurtres commis par des hommes sur des hommes (hominicides occultés), dont 152 féminicides (surmédiatisées), et 98 féminicides en 2020.

 

     Selon M.S, pour les néoféministes, le fait que les prisons soient peuplées de 96% d'hommes est la preuve de la masculinité toxique, mais si on démontre que la majorité des prisonniers sont des "racisés", pour elles c'est la preuve du racisme systémique et du privilège du mâle blanc, mais si jamais c'était les femmes qui seraient majoritairement des prisonnières, les néoféministes trouveraient comme nouvelle pirouette, que c'est à cause de la misogynie systémique et de "l'oppression patriarcale". Or, dans toutes les sociétés humaines, l'inégalité hétérosexuelle est naturelle et indispensable à la reproduction humaine. Cette inégalité hétérosexuelle naturelle est donc une source inépuisable de victimisation pour enrichir le Wokisme universitaire (ou totalitaire = valorisation des minorités ethniques et sexuelles (mais pas économiques), pour la dévalorisation des normes conjugales naturelles). Entre la valorisation des lgbt ou de l'islam, les gauchistes devront choisir. 


 

La violence masculine est-elle naturelle ? :

     La violence est observable chez les hommes comme chez les animaux, ce qui indique sa signification évolutive et biologique.
     Certains chercheurs suggèrent que les hommes, mais pas les femmes, pourraient avoir une prédisposition naturelle à la violence. Les chimpanzés, également grands singes, sont connus pour tuer les membres de groupes rivaux et leurs petits pour des ressources comme une femelle ou de la nourriture. Seules les femelles bonobos sont parvenues à éliminer l'infanticide commis par les mâles dominants en adoptant la même libido que les mâles. En effet, les femelles bonobos sont parvenues à éliminer la violence compétitive des mâles en acceptant de se faire coïter par tous les mâles, même les plus faibles.    

 https://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2014/11/13/pourquoi-les-mammiferes-pratiquent-l-infanticide_4523458_1652692.html

     Les infanticides humains (ou IVG postpartum) quant à eux (70 meurtres d'enfants chaque année en France) sont le fait des "mères" exclusivement, mais ne sont pas condamnables, car les femmes sont plus importantes que les produits de leurs corps. D'ailleurs, il est de notoriété et d'utilité publique, de supprimer les embryons issus de géniteurs insolvables (déchets hospitaliers). En France, le rapport Mission sur les morts violentes d’enfants au sein des familles est publié en 2019. Il traite des décès d'enfants sur la période 2012-2016 qu'il estime à 72 infanticides par an dont 15% sont des néonaticides. Comme ce qui était affirmé jusqu'alors, les cas rapportés de néonaticides sont le fait de femmes avec parfois d'autres enfants, sans maladie psychiatrique ni déni de grossesse. En revanche, la jeunesse de la mère (moins de 18 ans) n'est pas mise en cause puisque la moitié des néonaticides sont effectués par des femmes entre 30 et 40 ans.

 

     D'après M.S : "Aujourd'hui, époque de paix, ce sont les médias (films & jeux vidéo) qui fournissent de la violence aux hommes afin d'entretenir la compétition masculine qui assure une forte croissance économique aux femmes désirables".

     Selon un article publié dans Nature en 2016, l'incidence de la violence mortelle chez les humains au moment de l'apparition de notre espèce était en moyenne environ six fois plus élevée que chez les autres mammifères, mais comparable à la violence observée chez les grands singes. Ces observations indiqueraient une origine de la violence masculine organisée avant l'apparition des sociétés modernes sédentaires.

     Cependant, d'autres études suggèrent que la violence masculine organisée, à grande échelle, militarisée ou régulière entre humains était absente pour la grande majorité de la chronologie humaine et n'a commencé que relativement récemment à l'Holocène, une époque qui a débuté il y a environ 11 700 ans, probablement avec l'avènement de densités de population masculine plus élevées dues au sédentarisme et aux soins apportés aux mères (surpopulation humaine).

     Dans le monde universitaire (Wokisme, ou extrême gôche), l'idée d'une préhistoire "pacifique" et de sociétés tribales non violentes a gagné en popularité avec la perspective post-coloniale. Cette tendance, qui a débutée avec l'archéologie, s'est étendue à l'anthropologie, a atteint son apogée dans la seconde moitié du XXe siècle.

     Cependant, certaines recherches plus récentes en archéologie et en bio-archéologie suggèrent que la violence au sein des groupes humains et entre eux n'est pas un phénomène récent. Selon le livre The Bioarchaeology of Violence, la violence masculine est un comportement qui se retrouve tout au long de l'histoire humaine.

 

La guerre masculine est-elle naturelle ? :

     Lawrence H. Keeley, de l'université d'Illinois, écrit dans War Before Civilization, que 87% des sociétés tribales étaient en guerre plus d'une fois par an, et que 65% d'entre elles se battaient continuellement pour enlever ou conserver des jeunes femmes. Il écrit également que le taux d'attrition de nombreux affrontements rapprochés, qui caractérisent la guerre endémique, produit des taux de pertes allant jusqu'à 60% d'hommes, contre 1% des combattants comme c'est le cas dans la guerre moderne. Les « guerres primitives » de ces petits groupes ou tribus étaient motivées par des besoins fondamentaux de subsistance et de concurrence violente pour l'accès aux femmes fécondables, car la plupart des jeunes mères ou leurs nouveaux-nés mourraient pendant l'accouchement.

     L'anthropologue social Douglas P. Fry réfute certains arguments de Keeley et notamment le fait que son analyse se concentrent à tort sur l'ethnographie des chasseurs et des cueilleurs actuels, dont la culture et les valeurs ont été influencés de l'extérieur par la civilisation moderne, plutôt que sur des preuves archéologiques réelles couvrant les deux millions d'années d'existence des humains. Fry suggère que toutes les sociétés tribales actuelles étudiées sur le plan ethnographique, par le « fait même d'avoir été décrites et publiées par des anthropologues, ont été irrévocablement touchées par l'histoire et les États-nations coloniaux modernes » et que « beaucoup ont été touchées par d'autres sociétés étatisées pendant au moins 5 000 ans ».

     Phillip L. Walker a trouvé que des analyses archéologiques montraient que l'humanité présente une prévalence de la violence au cours de son histoire, en particulier chez les hommes. En dépit du fait que les hommes violents des pays modernes ont tous été socialisés par des femmes, par leurs mères et leurs institutrices lors de leur petite enfance.

     Selon Pinker, lorsque nous regardons le corps et le cerveau humains, nous trouvons des signes plus directs de conception de l'agression, expliquant que les hommes en particulier portent les marques d'une histoire évolutive de compétition violente entre hommes pour l'accès aux femmes (ressources rares et indispensables pour la reproduction de l'espèce). Une estimation de Pinker, largement citée, situe le taux de mortalité résultant de la violence mortelle dans les sociétés non étatiques, sur la base de preuves archéologiques, à un taux de 15 % de la population masculine, des hommes surnuméraires et excédentaires.

 

La guerre masculine est-elle récente ? :

     L'anthropologue social Douglas P. Fry écrit que les chercheurs sont divisés sur les origines de ce degré plus élevé de violence des combats militarisés de grande échelle. Il existe essentiellement deux écoles de pensée sur cette question.

     L'une considère que la guerre remonte au moins à l'époque des premiers humains complètement modernes et même avant cela aux ancêtres primates de la lignée des hominidés.

     La seconde position sur les origines de la guerre considère que la guerre est beaucoup moins courante dans l'évolution culturelle et biologique des humains. Ici, la guerre est un retard dans l'horizon culturel, n'apparaissant que dans des circonstances matérielles et procréatives très spécifiques et étant assez rare dans l'histoire humaine jusqu'au développement de l'agriculture, de la sédentarité et de la polygamie au cours des 10 000 dernières années.

     Dans ses livres Guns, Germs and Steel et The Third Chimpanzee, Jared Diamond affirme que l'apparition des guerres à grande échelle est le résultat des progrès de la technologie et des villes-États. Par exemple, l'essor de l'agriculture a permis d'augmenter considérablement le nombre d'individus qu'une région pouvait faire vivre par rapport aux sociétés de chasseurs-cueilleurs, ce qui a permis le développement de classes spécialisées comme les proxénètes, les banquiers, les soldats ou les fabricants d'armes.

     Une étude de 2015 de M. Carrier a montré que le poing de l'homme moderne constitue un moyen sûr de frapper quelqu'un avec force. Étant donné qu'aucun de nos cousins primates n'a la capacité de fabriquer un tel poing, Carrier et ses co-auteurs proposent que les proportions de nos mains aient évolué spécifiquement pour transformer nos mains en armes plus efficaces. En effet, les femmes pour se sentir protégées, sélectionneront toujours un homme qui soit capable (et non pas enclin) de les assommer d'un seul coup de poing, un partenaire conjugal toujours plus grand et plus fort qu'elles (Hypergamie Féminine Naturelle).

 

La violence masculine est-elle légitime ? :

     L'usage de la force peut être légitimé. La légitime défense est invoquée quand une victime de violences se défend par la force. Un groupe humain (ethnie, classe sociale ou membres d'une religion) peut agir violemment lorsqu'une idéologie, une foi ou une autorité le justifie.

     L'usage de la force peut ne pas être légitimé. Néanmoins des causes psychiques internes sont juridiquement invocables pour décharger la responsabilité de l'auteur des violences ; auquel cas un traitement psychiatrique pourrait être requis. Aux crimes et délits de droit commun (agression hétérosexuelle, attouchement, viol, enlèvement, harcèlement hétérosexuel, outrage sexiste, féminicide etc, etc.), une réplique juridique est nécessaire. Aujourd'hui et depuis plus de 7000 ans, afin de limiter leur propre violence hétérosexuelle et celle des autres hommes, les pères, même les plus pauvres, pour protéger leurs femmes contre le pénis des autres hommes et pour valoriser leurs filles (les rendre vendables), ont donné à l'État le monopole de la violence légitime (Max Weber) contre les hommes insolvables. 

 

Les motivations de la violence masculine :

     Les motivations de la violence des hommes sont l'objet de débats dans les champs scientifique, juridique, philosophique et politique. Dans l'approche de beaucoup de praticiens de la psychologie, de l'aide sociale ou du droit (côté défense), la plupart des hommes adoptant des comportements de prédation et/ou de violence relèvent de la sociopathie (Force de l'ordre) ou d'une problématique sociale et/ou économique (jeunes des banlieues).

     D'autres approches, notamment en éthologie appliquée à l'espèce humaine, et certains chercheurs (dont Konrad Lorenz, ainsi que beaucoup de behavioristes) estiment que les hommes adoptant des comportements de prédation et/ou de violence ne le font pas forcément par manque de ressources, d'éducation, d'émotion ou d'empathie (les séducteurs et les manipulateurs n'en manquent souvent pas, soulignent-ils) mais par choix narcissique (psychopathologie féminine), en vertu du principe du plus grand plaisir et/ou de la plus grande facilité/rentabilité.

     Les études les plus pointues affirment que ces comportements violents masculins sont génétiquement inscrits et héréditaires, car la violence masculine fut recherchée par les femmes (compétition intersexuelle) ou imposée contre elles (viol) depuis des millions d'années (Fitness ou succès reproductif).

     D'autres spécialistes de l'éthologie humaine, tels Boris Cyrulnik et les cognitivistes, nuancent ces points de vue et récusent tout héritage génétique de la violence masculine. Plusieurs spécialistes de la psychologie développementale tels Richard E. Tremblay et Daniel Schechter soulignent l'importance de multiples facteurs de risque pour le développement de la violence masculine, surtout les interactions hétérosexuelles en incluant les gènes et l'environnement socio-économique des hommes. Dans tous les cas, la violence masculine est inhérente à la compétition hétérosexuelle, les femmes ne sélectionnant que les hommes qui sont suffisamment aptes à évincer leurs rivaux, par la force ou par l'argent.

     C'est donc à cause de la compétition entre les hommes hétérosexuels pour l'accès aux femmes que les hommes homosexuels sont beaucoup moins violents que les hommes hétérosexuels, notamment les gays passifs ... Hasard ou réalité sociobiologique ? ...

 

L'interdiction culturelle de la violence masculine :

     Une partie des prescriptions religieuses vise à maintenir la paix interne, la cohésion dans la communauté, en prévenant ou en ritualisant la violence des hommes. Les prêtres entrent en scène lorsque la violence ou le désordre menacent, soit sur le plan interne (discorde civile) soit sur le plan externe (agression ou menace extérieure). Pour apaiser le « courroux de la divinité », la réponse sera la mise en œuvre d'une violence rituelle : le sacrifice, humain ou animal, ou le recours à la guerre sainte.

     Dans les deux cas, le recours à la violence masculine est perçu comme défensif, comme un moyen de se protéger d'une autre violence pouvant détruire la communauté. René Girard a montré que l'évolution culturelle conduisant vers les religions monothéistes à vocation universelle, s'est accompagnée d'une évolution des rites sacrificiels du concret vers l'abstrait, qui deviennent de plus en plus symboliques, sans disparaître. Le christianisme, dans certains de ses textes originels, n'abolit pas le sacrifice, mais il préconise le « sacrifice de soi » comme alternative au sacrifice de l'autre et du viol des femmes, par la résignation au mariage monogame et par l'abstinence sexuelle en-dehors du mariage.

 

Témoignage d'une victime de la violence masculine :

     " Je lis vos échanges sur la violence masculine depuis quelques semaines et ça me fait bien réfléchir au point où on en est dans notre monde féminisé. Je ne trouve pas que vous dites toute la vérité et avant que vous me disiez de me la fermer parce que je ne serais pas une femme "hétérosexuelle", je me présente. Je suis une ex "hétérosexuelle", j’ai commencée à 13 ans initiée par mon petit ami de 20 ans qui avait besoin de me faire sucer sa bite pour satisfaire sa libido. Pendant deux ans, j’ai été sa suceuse privée... En réalité j’ai commencé avant si on compte la fin du primaire où les beaux garçons du collège nous obligeaient à leur faire des pipes pour ne pas être ostracisées. Vous savez ce que c’est l'ostracisme, on vous évite dans la cours et aux abords du collège, on ne vous parle plus, on se moque de vous, on vous insulte etc. Ça a toujours existé, mais on appelait ça autrement. À moi et d’autres filles, c’étaient toujours des fellations et des branlettes qu’ils nous demandaient pour nous accepter dans leurs groupes de beaux mecs à la mode. Certaines gamines allaient jusqu'à se faire dépuceler ou sodomiser pour avoir du succès au collège.

     À 15 ans, mon copain m’a lâchée, il n’avait plus besoin de moi, il s’en était trouvé une autre et j’étais devenue trop grosse, ça lui coûtait plus cher de m’entretenir que ce que je lui rapportais. Je me suis alors essayée toute seule aux chiottes du lycée et dans la rue, et là, j’ai rencontré des jeunes dealers racisés. Vous savez ceux-là qui vendent de la drogue pour pouvoir attirer une copine pas trop grosse ou pour se payer une prostituée. Ils m’ont offert des services, ha ! ha ! ha ! encore des services, de la résine de cannabis et des capotes pour que je n’attrape pas le sida et l’hépatite C ou A, je ne sais plus. Ils ne m’ont jamais demandé si je voulais sortir avec eux, ils ne faisaient que m'enculer et me faire sucer en échange de shit, de bières et de fous rires.

     Les délinquants ne sont pas des moralistes eux. Ils m’ont dit que je pouvais leur parler parce qu’ils ne jugeaient pas. C’est bien ça le problème, tout le monde dit qu’il ne juge pas ou accuse les autres de trop juger et, en réalité, il n’y a pas grand monde qui se sert de son jugement. Ça donne les folies que j’ai lus, que la sexualité masculine est un service social, les femmes ont bien le droit d'échanger du sexe aux hommes et les hommes d’en acheter, c’est un choix individuel, la sexualité clitoridienne est taboue, c’est une libération de se faire baiser. Mon œil. Vraiment y en a qui dérape. Dites-moi d’abord pourquoi vous ne le faites pas vous-même messieurs si c’est si beau que ça de se faire pénétrer pendant de longues et insoutenables minutes.

     Je continue mon histoire. Un des dealers a remplacé mon petit copain puisque j'avais grossie et que j’avais besoin de fumer, il m’en fournirait si je faisais pour lui tant de fellations par jour, et il me protégerait contre les maghrébins plus âgés. J’étais anesthésiée par l'alcool et en plus j’avais bien besoin d’attention masculine, qu'un homme s’occupe un peu de moi. N’ayez pas peur, le dealer m'a faite tourner à ses potes, j’étais la petite grosse à sa disposition.

     Un de ces jours, j'ai perdu beaucoup de poids et j'ai alors pu parler à un professeur qui recrutait des filles de 17 ans. Je ne pouvais pas rester avec des petits dealers, il fallait que je sois protégée et mon copain racisé ne pouvait plus me protéger de la bite des vieux dealers. Je serais mieux dans le cheptel d’un cadre supérieur qui saurait m'échanger de l’argent vite. De l’argent, j’en avais bien besoin pour le shit et les bières. Quand j'ai largué le dealer algérien, j’ai accepté la protection d'un prof de lettre. Un gros porc à costard dont j'étais sa chose sur laquelle il exerçait toutes ses saletés sexuelles.

     Ça n’a pas été long qu’il m’a posé ses conditions : je devais ne rien dire, perdre encore un peu de poids, le sucer tous les jours et le laisser me sodomiser tous les weekends pour la location de la chambre. Il me restait alors un peu d'argent pour ma fumette. C’était pour mon bien, pour ma protection... En fait de protection j’ai reçu plus de coups des profs d'université que des dealers, une bande de cadres supérieurs riches qui ne savent plus à quels divertissements se vouer. Il y avait dans ces soirées "libertines" des médecins, des notaires et des juges pires encore que les ouvriers du coin. Je n'ai jamais connu d'ouvriers, ils n’ont pas assez d’argent pour une jeune femme mince comme moi. J’ai passé 3 ans dans cette cage dorée, mes amants m’envoyaient des cadeaux (bijoux, I-Phone, chaussures, etc.), me payer mon club de gym et l'esthéticienne, me sortaient au restaurant, m'achetaient de la lingerie fine, etc.

     En plus du shit, je me suis mise à la coke parce que je ne pouvais pas me regarder en pleine face faire ce que je faisais avec ma bouche et mon cul. Vous devez vous demander comment ça se fait que j’en suis sortie. Un jour ma mère s’est suicidée et ça a été un choc, mon père, un gros bonnet des affaires, ne voulait plus rien savoir de moi depuis longtemps. Toute seule pour vivre cet événement... Une fois j’ai dépassée les bornes et il y a une femme qui m’a trouvée inconsciente dans la rue et m’a conduite à l'assistance sociale au lieu de la police qui m'aurait encore violé. Je n’étais pas en mesure de décider quelque chose par moi-même, ils m’ont mise dans une maison où un travailleur social me visitait régulièrement. Bien évidement ce gars a bien profité de la situation. Parfois, c’était une travailleuse sociale et parfois les deux à la fois, ils travaillaient en équipe. L'assistante sociale m'a dit : " T’as 20 ans, t’es capable de te sortir de cet enfer par toi même". La vérité en pleine face. "On peut t’aider, mais seulement si tu le veux, c’est ta vie, pas la nôtre, t’es en train de te détruire, mais si c’est ça que tu veux continuer, c’est ton affaire. Mais tu vas pas vivre vieille du train que t’es partie. Si tu veux t’en sortir, on va t’aider. T’es pas obligée de décider tout de suite, on va revenir et tu nous le diras".

     J’ai été dans cette maison de transition pendant des mois, j’étais complètement perdue, pour faire une histoire courte j’ai été en désintox et ai rechuté. Je me suis sauvée et je suis revenue, des allers et retours plusieurs fois. Les travailleuses sociales étaient patientes, pas surprises par toutes mes rechutes et mes retours. Un de ces jours j’ai été assez bien pour leur demander qu’est-ce que je pourrais bien envisager dans l’avenir. Elles m’ont dit que c’est moi qui décidais, est-ce que je voulais trouver un travail, elles me mettraient en contact avec les centres de main-d’œuvre, et on m’en trouverait, ou bien si je voulais étudier.

     L’un ou l’autre me donnait une peur bleue mais au bout du compte j’ai fini par étudier, j’avais bien du retard, j’ai fait le bout qui me manquait, il fallait que je traîne aussi les conséquences de mes années de drogue, d’alcool, les coups, la sexualité masculine à répétition, ça use. Mais j’ai fini par m’en sortir, un jour j’ai su qu’il y avait une solution, c’est quand j’ai croisé dans un cours de droit matrimonial un professeur qui était un ancien amant... Pour essayer de réussir mes études, j'ai acceptée de le retrouver tous les jours chez lui après mes cours, pour le sucer jusqu'à l'étouffement et il me sodomisait férocement plusieurs fois par semaine. Mais j'ai enfin obtenue mon diplôme, par la sueur de mes fesses comme la très grande majorité des étudiantes pas trop rondes, avec un prof ou un chef d'entreprise pour la plupart.

     La sexualité masculine n’est pas naturelle du tout, c’est la seule forme d’esclavage des femmes, on peut difficilement en sortir. Le couple hétérosexuel moderne, un choix libre. Mensonge ! Je ne dis pas qu’il n’y en a pas quelques-unes - une bien petite minorité - qui décident d’essayer l'hétérosexualité et le font librement, sans sombrer dans la drogue et l’alcool comme la plupart des femmes normales. Et dites-moi quelle liberté a une gamine de 13 ans qui cherche l'attention et la reconnaissance de l’autre sexe - surtout quand son père l’a toujours méprisé, et qui se retrouve entre les mains de ces hommes "sécurisants" qui ne pensent qu’au sexe. Et la très grande majorité des femmes adultes ont commencées quand elles étaient des enfants.

     Vous essayez de noyer le poisson dans toutes sortes de raisons édifiantes qui justifieraient l'hétérosexualité, mais vous n’êtes pas honnêtes. Vous parlez de libération sexuelle, de sexualité féminine, et tout et tout, dites donc la vérité : c’est pour l’argent que vous faites ça et parce que vous avez été entraînées par d’autres ou avez voulu comme moi vous élever de votre minable milieu familial ou social d'origine sans savoir ce qui arriverait ensuite. La grande majorité des femmes que j’ai connues n’étaient pas heureuses de leur situation conjugale mais ne savaient pas comment s’en sortir à cause du besoin d'enfant et des dettes qui s’en suivent. Quand on se parlait entre nous, j’en ai jamais entendu une dire que c’était une situation enviable. Il y en a qui avaient peur que leurs filles et leurs petites sœurs suivent leurs traces.

     J’ai fait du progrès, et maintenant je suis une maman célibataire de 40 ans avec des géniteurs de passage, mes études de Droit m’ont amenée à consulter des recherches sur l'hétérosexualité, sur le trafic des femmes, l’exploitation hétérosexuelle de l'hypergamie féminine par les hommes aisés. Je ne sais pas qui représente le féminisme mais vous parlez pour un bien petit nombre car la majorité des femmes, la très grande majorité ne voient pas l'hétérosexualité comme une situation normale, elles se sentent malprises et méprisées. Pas seulement à cause des préjugés de la société, par les médias et les hommes riches qui leur font constater qu’elles ne sont que de la marchandise entre leurs mains. Parfois aussi par celles qui disent vouloir le bien des femmes et qui travaillent à les maintenir dans leur situation conjugale. Vous comparez ça avec le travail en usine, le mariage, etc. Déconnage. En usine, vous êtes libre de partir et de vous retrouver à la rue ou en prison, dans le mariage aussi, le divorce existe mais dans la sexualité masculine, souvent vous n’êtes pas libres parce que votre corps appartient aux hommes aisés, par l'argent, le logement, le confort des enfants, la drogue ou la menace de violence.

     Celles qui disent que c’est un choix individuel, voulez-vous me dire pourquoi vous voulez absolument que toute la société endosse votre choix individuel et le propose comme une situation conjugale acceptable. Merde, je suis contre. J’ai une fille de 12 ans et je ne veux absolument pas que ses camarades lui imposent la sexualité masculine à l'école ou qu'elle satisfasse les besoins sexuels des hommes parmi ses seuls choix de carrière. J’ai un petit garçon de 9 ans et je ne veux pas non plus qu’il se mette dans la tête qu’il est normal qu’un homme considère les femmes comme des servantes sexuelles ou qu’il se mette à penser qu’il pourrait attirer des femmes désirables en s'enrichissant plus vite s’il devient dealer plutôt que professeur, ingénieur ou médecin.

     Si vous étiez honnêtes, vous regarderiez dans les pays qui ont légalisé le mariage homosexuel et vous verriez que ça n’a pas changé la situation des femmes, dans certains cas, ça l’a empiré, quand le mariage hétérosexuel est reconnue comme un service contre un autre, elles ne peuvent plus rien refuser et sont encore plus esclaves. Votre baratin qui chante les bienfaits de la sexualité masculine est pur mensonge, et les hypocrites et moralistes, c’est vous autres parce que vous voulez imposer de nouvelles règles ou lois à toute la société, comme si vous déteniez toute la vérité sur le sujet des femmes. J’ai lu : laissez parler les femmes. Lesquelles et combien ? Seulement celles qui pensent comme vous ? Je ne vois pas ce qu’il y a d’évolué à demander qu’on légalise cet esclavage sexuel qu'est le mariage hétérosexuel. Il y a moyen d’offrir des services aux femmes, y compris des services pour s’en sortir même si vous ne les mentionnez jamais. La sexualité des hommes, il y a moyen de cesser de la traiter comme des actes normaux sans nous dire que le couple hétérosexuel n'est pas obligatoire en Occident.

     Je pensais que le féminisme travaillait pour la libération et l’égalité des femmes, c’est pas dans le mariage hétérosexuel qu’on va trouver cela. Je ne peux pas dire que j’ai vu beaucoup de féministes aider des femmes à essayer de s’en sortir, il y a l’air d'en avoir plus qui essaient de les maintenir sous l'emprise économique des hommes en faisant croire que "l'amour" c’est la plus belle chose du monde. Les groupes qui représentent les femmes, est-ce qu’ils en aident à s’en sortir de l'hétérosexualité ou bien est-ce qu’ils se contentent de demander la légalisation du mariage homosexuel ? Je me demande bien qui est derrière la propagande intense pour faire changer les lois pour rendre l'hétérosexualité plus acceptable, alors qu'il suffirait de castrer les jeunes hommes. Il doit y avoir de gros intérêts financiers en jeux à voir comment on se débat pour justifier l’existence de la sexualité masculine et il doit y avoir de gros bonnets qui tirent les ficelles quelque part.

     Peut-être que vous m’avez rencontrée sans le savoir dans les couloirs d’une université quand je passais mon bac ou ailleurs. C’est la preuve qu’on peut s’en sortir et vivre sans homme, mais pas en pensant que la sexualité des hommes est naturelle, mais en essayant de se valoriser à nos propres yeux et pas en menant campagne pour légaliser la sexualité masculine.

     Il y en a qui rappellent les meurtres des femmes en couple et elles ont l’air de dire que c’est de la faute des féministes qui sont contre l'abolition de l'hétérosexualité. C’est ridicule. C’est justement parce que la sexualité masculine est légale qu’il y a toujours plus de violence envers les femmes. Le mariage est bien légal et ça n’élimine pas la violence conjugale, le viol, etc. Il y a moins d'hommes qui aident les femmes à s’en sortir que de discoureuses sur les supposés "bienfaits" de l'hétérosexualité. Et ça, c’est un vrai problème."

Anonyme.
 

Tag(s) : #Sociobiologie
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